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Aoste romaine et médiévale

Visites guidée Vallée d’Aoste

Un guide-conférencier vous conduira à la découverte de la ville d’Aoste! Vous découvrirez des lieux pleins de charme, comme le solennel Arc d’Auguste, la majestueuse Porte Prétorienne, les remparts de la ville, l’impressionnant Théâtre romain et le stupéfiant Cryptoportique ; des chefs d’oeuvre du Moyen Âge comme l’Église de Saint-Ours avec son cloître merveilleux et la Cathédrale, où on peut admirer les mosaïques et les surprenants fresques ottoniens dans le plafond de l’église.

Nous proposons des visites guidées complétées par la dégustation de produits typiques de la Vallée d’Aoste.

La visite d’Aoste se déroule le long d’une facile rue piétonne. La visite a une durée d’à peu près deux heures et demie. Le parcours est indiqué pour les étudiants, pour lesquels on a organisé des parcours pédagogiques. Contactez-nous pour avoir des informations, demander un devis ou réserver une visite

Découvrez nos visites guidées

Arc d’Auguste

Les Romains battirent définitivement le peuple des Salasses en 25 av. J.-C et fondèrent la ville d’Augusta Praetoria. Après avoir traversé le pont sur le torrent Buthier, le long de la route qui encore aujourd’hui conduit à la monumentale Porta Praetoria, entrée principale de la ville romaine, fut érigé l’arc commémoratif dédié à l’empereur Auguste.

Cet arc solennel était un élément très important du décor de propagande de l’entrée dans la ville romaine, capable d’étonner tous ceux qui le voyaient.

A cause de l’introduction d’une image du Sauveur, au cours du Moyen Âge l’Arc fut nommé « Saint-Vout ». Dans la suite, l’image fut remplacée par le Crucifix. En 1716 le Conseil des Commis décida de revêtir le monument avec un toit en ardoise afin de le préserver des infiltrations d’eau.

Porte Prétorienne

La porte Prétorienne a été bâtie en 25 av. J.-C après la victoire des Romains contre le peuple des Salasses. C’était l’entrée principale de la ville d’Augusta Praetoria. On peut admirer encore aujourd’hui trois ouvertures : la centrale pour les chars et les latérales pour les piétons. La partie entre les ouvertures était utilisé comme place d’armes.

Les récentes fouilles archéologiques ont permis de rendre visible le niveau du sol de l’époque romaine. La façade orientale garde les plaques de marbre qui recouvraient le monument. Dans les ouvertures placées vers l’extérieur on voit les rainures où glissaient les grilles qui empêchaient l’accès à la ville pendant la nuit.

Au cours du Moyen Âge on décida d’ériger une chapelle dédiée à la Sainte Trinité adossée à la porte Prétorienne, qui fut détruite pendant les travaux de restauration au cours du XX siècle.

Théâtre romain

Le théâtre romain fut bâti dans le secteur nord-est de la ville, partie destinée au quartier des spectacles, à côté de l’amphithéâtre et près de la porte Prétorienne. C’était un bâtiment très important de la ville romaine.

Il fut élevé au cours d’une phase successive à la fondation de la ville, probablement pendant le I siècle après Jésus-Christ et il pouvait accueillir de trois à quatre mille spectateurs. Des chercheurs pensent qu’il pouvait être équipé d’une couverture.

Aujourd’hui on peut admirer la façade méridionale qui a 22 mètres de haut, caractérisée par une série de contreforts et trois lignes superposées de fenêtres de formes et dimensions différentes, la cavea, gradins qui accueillaient les spectateurs et le mur qui servait de toile de fond (on peut observer les fondations).

Au cours du Moyen Âge on adossa au théâtre des maisons, qui furent démolies pendant les XX siècle.

Cryptoportique de Aoste

Devant l’entrée de la Cathédrale, dans le lieu autrefois destiné à place du forum d’Augusta Praetoria, il y avait deux temples jumeaux sur une terrasse entourée d’un double système de portiques : celui supérieur servait de cadre scénographique aux temples et celui inférieur, caché, a survécu aux siècles: c’est le cryptoportique.

Ce trésor s’articule en trois ailes composées de deux nefs avec des voûtes en berceau avec une séquence centrale d’arcs surbaissés.

Une série de fenêtres éclaire et aère les galeries. La température reste constante pour toute l’année. Pendant le Moyen Âge le cryptoportique fut employé comme cave, on l’appelait « Marché des Romains »

Remparts de la ville et tours de remparts

Augusta Praetoria était entourée d’une enceinte. Elle fut érigée par les Romains dans le but de défendre la ville, mais aussi de créer une œuvre monumentale.

Elle était constituée d’une couche interne de pierres fluviales et d’une couche externe de blocs de tuf. En se promenant dans ville d’Aoste, on peut admirer des parties de l’enceinte encore bien conservées. Vingt tours furent bâties le long de l’enceinte : deux pour chaque porte d’entrée, quatre angulaires et huit autres.

Pendant le Moyen Âge les familles nobles édifièrent leurs châteaux sur l’enceinte. Pour bâtir leurs résidences, ils prirent les matériaux de construction de la couverture extérieure des remparts et d’autres bâtiments romains. La Tour du Pailleron et la Tour du Lépreux sont les seules qui conservent, dans quelques parties, l’aspect original.

Les tours qui ont subi des profonds changements dans l’époque médiévale sont la Tour Neuve, la Tour du Baillage, la Tour Fromage et la Tour de Bramafam.

Autres sites romains

La visite d’Aoste permet de découvrir de nombreux témoignages romains, comme les restes de la tour sur le côté sud de la Porte Decumana, sortie occidentale d’ Augusta Praetoria qu’on peut admirer dans la Bibliothèque régionale ; l’aire funéraire hors Porta Decumana, nécropole utilisée au cours de l’époque romaine et paléochrétienne située le long de la route qui portait au Col du Petit Saint Bernard; la séduisante Villa de la Consolata, où on peut observer les fondations d’une habitation romainetrès raffinée et le pont romain, pont parfaitement conservé qui se trouve sur l’ancien cours du torrent Buthier.

Collégiale et cloître de Saint-Ours et Basilique paléochristienne de Saint-Laurent

La collégiale de Saint-Ours se trouve dans une zone où, au cours de l’époque romaine, il y avait la nécropole romaine hors de la ville. Au début du V siècle, on bâtit un complexe paléochrétien, qui comprenait aussi l’église cruciforme de Saint-Laurent, où on peut visiter les ruines de la basilique cruciforme paléochrétienne.

A l’intérieur, il est possible d’admirer des ruines des structures liturgiques, la plate-forme reliquaire avec les tombes des premiers évêques d’Aoste qui ont vécu entre le V et VI siècle et d’autres tombes qui remontent au V – VIII siècle.

L’église primitive de Saint-Ours était composée d’une salle en forme d’abside entourée d’arcades réservées aux tombes privilégiées.

Suite à un incendie qui détruisit les églises de Saint-Ours et de Saint-Laurent au cours du IX siècle, l’église fut reconstruite et agrandie.

En 989, un clocher fut ajouté à la façade, dont les restes sont encore visibles dans la façade actuelle.

Grâce à l’évêque Anselme, au début du XI siècle l’église fut restaurée selon les canons de l’architecture romane. L’ancien clocher fut englobé dans la nouvelle façade. Le bâtiment, qui présente un plan basilical, fut divisé en trois nefs qui se terminent par trois absides en demi-cercle. Aujourd’hui on peut admirer l’important cycle de fresques ottoniens visibles dans les combles et la crypte qui remontent à cette période.

Le clocher suggestif fut élevé au cours du XII siècle. A l’origine, il faisait partie d’un système de défense composé d’une enceinte de murailles et d’une tour, dont les restes ont été identifiés au nord de l’église.

Le vrai chef d’œuvre du complexe monumental est le cloître, qui remonte sans doute à l’année 1133. Les chapiteaux, sculptés en marbre mais recouverts il y a bien longtemps de peinture noire, racontent des histoires tirées de l’Ancien et du Nouveau Testament, de la vie de Saint-Ours et ils représentent des personnages et des animaux fantastiques.

Une autre merveille de l’église est le pavement en mosaïque à la forme carrée réalisé avec des tesselles noires et blanches avec quelques tesselles marron clair. Une série de six cercles insérés dans un carré sert de cadre aux décorations centrales. Une élégante représentation de Samson qui tue le lion apparaît dans le médaillon central.

Au cours du XV siècle le prieur Georges de Challant voulut rénover l’église en suivant les canons de l’art gothique. De cette époque on peut faire grand cas du très beau chœur en bois et de la façade.

En sortant de l’église, le superbe priorat de la Renaissance apparaît avec ses fenêtres à croisillons sculptées en terre cuite.

Cathédrale de Notre-Dame de l’Assomption

Dans la place Jean XXIII se situe la Cathédrale de Notre-Dame de l’Assomption, dans le même lieu où au cours de l’époque romaine il y avait le forum romain.

Ce site garda sa sacralité même à la fin de l’empire romain, car une Domus Ecclesiae, siège de la communauté chrétienne à partir de la moitié du IV siècle, fut placée à l’est du cryptoportique.

Un premier baptistère, dont les restes sont encore visibles, fut bâti dans le cryptoportique.

Avec ce nouvel édifice on assista à la naissance de la diocèse d’Aoste et au début du V siècle, à la première Cathédrale.

De même que l’église de Saint-Ours, l’évêque Anselme rénova la Cathédrale au cours du XI siècle, en lui donnant l’aspect qu’elle conserve en substance encore aujourd’hui.

La crypte et l’important cycle de fresques appartiennent à cette phase. Ces dernières ont été découvertes dans le plafond de l’église : elles font d’Aoste, avec les fresques de Saint Ours, l’un des principaux centres d’art ottonien en Europe.

Au cours des siècles la Cathédrale fut rénovée plusieurs fois : au milieu du XI siècle on ajouta deux tours et une abside centrale, durant le XIII siècle on bâtit le déambulatoire, un couloir en anneau autour du chœur. Le chœur élevé, dominé par un crucifix en bois du XIV siècle présente deux rangées de stalles sculptées vers 1460. Deux mosaïques du XII et du XIV siècle, qui représentent les mois de l’année, des animaux réels ou fantastiques ainsi que le Tigre et l’Euphrate, peuvent être admirées sur le sol.

La façade de la Cathédrale remonte à deux périodes différentes : l’atrium, orné de statues et fresques qui représentent la vie de la Sainte Vierge à laquelle l’église est dédiée, fut bâti au cours du XVI siècle, tandis que la façade fut érigée en 1848.

Sur le côté nord de la cathédrale on peut admirer le cloître. C’est un bâtiment à la forme de trapèze, terminé en 1460, qui remplaça un bâtiment du XI siècle. Les chapiteaux sont décorés avec des ornements végétaux et des figures d’hommes et d’animaux, dans d’autres on retrouve le nom des personnes qui ont encouragé sa construction. Au cours du XIX siècle on a détruit la partie sud du cloître pour laisser la place à la Chapelle du Rosaire.

Dans le déambulatoire de la Cathédrale on peut visiter le Musée du Trésor, où on peut admirer quelques œuvres significatives de l’art valdôtain à partir du XIII au XVIII siècle.

Fresques du XIe siècle

La Cathédrale et l’église de Saint Ours abritent dans les combles du toit les magnifiques cycles de fresques remontant au XIe siècle qui représentent  un important témoignage d’art de l’époque ottonienne.

Les fresques abritées dans la Cathédrale se développent dans la partie haute des parois latérales de la nef centrale, où on peut observer les ancêtres du Christ, les évêques d’Aoste, les histoires de Saint Eustache et les histoires de Moïse.

A l’intérieur de l’église de Saint-Ours les fresques racontent les histoires des apôtres, les épisodes de Jésus qui  marche sur les eaux et la tempête apaisée et des scènes de martyre.

Les fresques de la Cathédrale se lient à celles de Saint-Ours dans une seule grande oeuvre décorative. Dans les deux églises nous retrouvons les mêmes maîtres, en stricte succession de temps.

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